Pourquoi je ne peux ni m’associer ni signer des documents qui témoignent d’un manque d’esprit coopératif,
éthique et déontologique :
Pour ne pas taire une situation d’intolérance et d’atteinte grave à nos responsabilités universitaires
Pour rendre visible un déni
Analyse détective et analyse psycho-criminologique sur un cas de Violences institutionnelles – 1
Certes aucun poste, dans le système universitaire, n’appartient de droit au gérant antérieur ; sans cette garantie il n’y a aurait plus de mouvement dans les orientations scientifique, les politiques de savoirs universitaires et les prises en compte des changements sociétaux.
Mais tout autre est la situation quand une assemblée considérée comme représentative prend une décision d’attribution de postes et de profilages. Alors elle engage une parole et de cette parole fait contrat. Promesse et avenir.
Rien n’est plus incertain que cette promesse dans la trame universitaire actuelle, site par site, dont on voit l’appropriation progressive par des lobbyings spécialistes de la prise du pouvoir et de la destruction corollaire de tout ce qui cherche à développer d’autres domaines de compétences. L’exemple de Rennes 2 en Sciences Humaines-Psychologie pourrait servir d’exemple si cela n’était pas également remarquable sur bien d’autres sites.
Quand cette parole qui fait contrat moral est remise en cause par la tyrannie d’un groupe sans ce que cette tyrannie ne soit reconnue, bien que identifiée, que devient-elle ? Et au-delà, comment considérer ceux qui, institutions ou personnes morales ou physiques ne dénoncent pas le rapt réalisé, le vol de compétences ? Les psys parleront de déni : un langue souvent trop savante servant à occulter un fait infractionnel.
Certains ont répondu, qui n’étaient pas du coté des pouvoirs, qui en avaient été eux-mêmes les souffre douleurs. Cumulons donc les réponses.
Le 29 mai 2009
Ce qui s’est passé est, de toute évidence, affligeant et grave, mais malheureusement relève d’une culture dominante dans notre université qui n’appartient plus à l’État de droit. Ce sont les rapports de force qui compte, donc les alliances entre requins, entre prédateurs sociaux, avant qu’ils ne se déchirent entre eux.
Permets moi, comme je le fais avec d’autres collègues que j’estime, de critiquer votre naïveté. Bon nombre d’entre nous sont trop occupés à innover, à déplacer les frontières des savoirs et des pratiques. Et ne voient pas ou ne veulent pas voir ce qui se trame autour d’eux, cette université qui s’effondre sous la férule des maffias, des sectaires, des arrivistes.
Pour ma part je considère que nous n’appartenons plus à un même monde. Nous ne sommes pas, les uns les autres, plus vertueux à priori; mais ceux qui font bien leur métier, qui vont de l’avant, qui créent ne peuvent le faire sans compétence, sans déontologie, sans respect des autres, de tout ce monde qui n’est pas universitaire. Ainsi ils renouvellent ou prolongent des valeurs, que ne peuvent supporter ceux qui sont prêts à tout dans cette université.
Ce que tu décris n’est pas spécifique à votre département. C’est général. Il ne faut donc pas laisser cette affaire entre vous. Il faut que toutes les affaires qui ne cessent de s’accumuler soient portées et débattues publiquement. Il faut tenter de créer un autre souffle dans cette université, en conjuguant les efforts de ceux qui sont de bonne volonté, de ceux que j’appelle volontiers « les piliers de la terre » pour reprendre le titre du magnifique roman de Keith Follett, que je te conseille de lire.
La morale du roman: sur cette terre, il y a toujours des gens qui veulent bâtir des « cathédrales », ce qu’on ne leur pardonne pas. Alors ils sont combattus, et cela par tous les moyens. Pourtant au bout du compte, ils parviennent, eux ou leurs successeurs, à réaliser leur rêve. Un récit que tu pourras qualifier à ton tour d’un peu « naîf ». Tu as pourtant voulu bâtir ta petite cathédrale, non? Avec la volonté de développer la criminologie à Rennes. Pourquoi te laisserait-on faire, puisque tu fiches le bazar dans un milieu qui veut conserver les frontières des savoirs établis, sans lesquels ils perdent pied, et ont peur pour leur statut? Donc mort à Villerbu. Mais Villerbu ne meurt pas, puisqu’il a fait quelque chose qui dépasse sa personne. Cela ils ne le comprendront jamais.
Merci encore, bon courage.
Le 14 juin 2009
Pour les lacaniens, rien d’étonnant mais ils vont se heurter à « les preuves » de la réalité et à la désaffection des étudiants.
La criminologie porte le crime en elle et la victimologie fait de nous ses victimes. (sic)
Le 15 juin 2009
Bonjour,
Notre société se nourrit aussi de ces logiques qui sont symptomatiques des dérives qu’engendrent les systèmes pseudo démocratiques. Aucune réflexion approfondie sur le devenir de notre université, aucun réel effort pour asseoir une politique d’enseignement et de recherche digne de l’époque des lumières. Et pourtant des décisions sont prises souvent gouvernées par la cause « tripale ».
Le combat pour la diversité et la reconnaissance des savoirs doit se poursuivre, la question est de savoir avec qui et comment le mener à bien.
Le 28 juin 2009
Les lacaniens et les sociologues totalitaires veulent tout détruire. Ils ne pensent qu’à eux. Ils veulent que le monde soit conforme à leurs vues. Il n’y a d’autre vérité pour eux que la leur. L’université est en lambeaux. Les sciences humaines également.
Nous n’avons plus notre place, mon cher, dans cette université autodestructrice, nous qui avons passé toute notre vie à construire. Nous ne savions faire que cela d’ailleurs. Mais ne t’inquiète pas, cela restera et reviendra. Ce que tu as fait en criminologie fera des petits, ne t’inquiètes pas. Pour ma part, je suis heureux d’avoir appartenu à notre génération. Certes on a fait des conneries, mais je crois qu’on a voulu toujours aller de l’avant, construire et exercer notre métier.
Maintenant de la falaise de notre retraite on verra le navire sombrer, mais étant toujours restés sur la terre ferme on continuera à labourer.
J’en connais un qui continuera aussi sans doute à scruter les profondeurs de la mer pour en tirer de nouvelles énergies.
Allez bon courage, mon vieux, et heureux de te revoir. C’est toujours un grand plaisir.
Le 15 juin 2009
J’en ai parlé au CA mais j’ai causé dans le désert…
j’ai prévenu que tu ferais une démarche… c’est très bien écrit et excellemment argumentée… en espérant que cela aboutisse quand même !
On vit des choses analogues en socio… comme tu le sais avec les mêmes manœuvres…
Le 17 juin 2009
Monsieur le professeur, juste un petit mot pour vous dire que j’avais eu le grand plaisir de vous entendre hier matin sur France Culture… Je partage tout à fait vos différents points de vue sur la criminologie, la psycho-criminologie et certaines guerres de clochers qui font régresser l’esprit de pluridisciplinarité qui devrait pourtant prévaloir dans le traitement moderne et appliqué de ce champ investigatif… Mais les choses bougent et grâce à des gens comme vous et à certains membres institutionnels, pas assez vite à mon goût encore, mais il faut être patient… je l’ai vu pourtant dans les grands dossiers traités et où j’ai pu apporter mon humble participation : c’est pourtant la seule et unique solution, il n’y en a pas d’autres ; le partenariat, l’aspect pluridisciplinaire, le monde expertal lié à celui de l’investigation qu’il soit technique, scientifique ou d’enquête…..
Le 6 juillet 2009
Persister est une forme d’être, une éthique à laquelle il ne faut renoncer. Ce que vous avez fait à rennes 2, peu oserait en dire autant. Quel laboratoire a autant créé que le vôtre ? A reçu autant de marques de reconnaissances ? Ville, région, Conseil général… cherches plutôt du coté de ceux qui jalousent une telle position !
Le 7 juillet 2009
…sans aucun doute ce qui est plus déplorable est l’attitude des différents conseils de votre université. Que cherchent-il à cacher ?…
Délinquance en col blanc ? Délinquance en toge ?
Du vol à ceux qui ne le dénoncent pas et en profitent sur le plan des pouvoirs à prendre ou à conserver, il n’y a qu’un pas ou qu’un fait objectif : le recel. Le bien commun est remis au service d’une cause domestique ; et d’appeler aux frères, grands et petits…c’est ainsi que les COS franchissent allégrement les frontières, et organisent à grande échelle un pillage systématique des compétences.
Et quand le vol profite directement à ceux qui en sont les auteurs, quand le rapt se clôt sur un non lieu on en vient à désespérer d’un ordre équitable. La parole devient vaine, l’interlocuteur disparait. Deux paradigmes s’offrent à la compréhension pour qui n’abandonne rien de son droit d’exister: le totalitarisme sectaire, i.e . Criminogène, une économie libérale qui ne compte ses valeurs qu’en espèces marchandes, territoires occupés et fait d’un service rendu un marché perpétuel de reconnaissances de dettes, vendues au plus offrant.
Qu’advient-il plus d’un mois après l’envoi du propos précédent sur les COS ? Rien, aucune réponse n’est venue scander un processus d’autodestruction universitaire en marche. Une lettre envoyée à chacun des présidents de l’université n’a pas valu pas une ligne. Le pourrissement est une stratégie de pouvoir bien identifié. Ainsi pourrait commencer un processus de victimisation secondaire : un pousse à la délinquance. L’omerta universitaire se fait le lieu par excellence d’une étude sur les doubles abus de pouvoir et de confiance.
Avec le temps et les analyses détectives mises en place dans diverses universités tenues par les courants à lobbying fort, les stratégies se dévoilent, « ça » commence à parler. Ainsi voit-on un directeur d’EA dans une université, membre d’un Cos dans une autre université dire avec une sérénité absolue que tel candidat ne doit pas être retenu parce qu’il a toutes les probabilités de l’être dans une autre université, voter contre ce même candidat dans son université. Double langage qui ne tient que si rien ne vient à être recoupé ? Comment mieux faire place nette et profiler dans le lointain les prodromes d’actes génocidaires ?
Il y a des termes qu’en droit pénal et criminologie nul ne peut ni de doit ignorer s’il veut s’orienter dans les désordres entretenus sciemment : recel, receleur. Pour suivre notre exemple, ne voit-on pas un membre de CA soutenir que dans le Cos dont il faisait partie n’avoir rencontré aucun problème puisque le candidat retenu faisait nécessairement de la criminologie puisqu’il travaillait en milieu pénitentiaire comme thérapeute et qui plus est, psychanalyste lacanien. Il faut ne pas savoir le rejet manifeste, directe de spécialistes, de toute ce qui touche à la criminologie pour accepter une telle réponse comme allant de soi. Qui sont les experts ? Y a t-il autre chose que des chambres d’enregistrement ? Un autre disait à peu près dans les mêmes termes qu’il était criminologue puisqu’il connaissait quelqu’un, gendarme ou magistrat… Au plus loin moqueries et mépris visent très directement les étudiants et le corps social, par les investissements mis dans le fonctionnement universitaire. De qui se moque-ton ?
Pour en revenir à notre courrier diffusé sur cet épisode ordinaire dans notre université, ordinaire ? Cela fait la quatrième fois.
Et qui es tu pour t’attirer de telles haines ? C’est que l’on m’attife des oripeaux d’un pouvoir qui n’a pas à être prouvé.
Et qui sont-ils ? Des hommes et des femmes ordinaires, le mal est banal disait Hannah Arendt. A ceci près que ici les auteurs, ici, sont tous des psychanalystes connus, et tous, ou presque des signataires de sauvons la recherche, sauvons la clinique, l’appel des appels… et j’en passe. Un militantisme obstiné, des auteurs actifs de la rétention des notes, jusqu’au moment ou leur salaire risque d’en pâtir. Comprenne qui pourra : il y a toujours une analyse psycho sexuelle possible !
Certains ont répondu, qui n’étaient pas du coté des pouvoirs, qui en avaient été eux-mêmes les souffre douleurs. Cumulons donc les réponses.