Janvier 2011.
La presse rapporte le cas d’un adolescent qui s’est suicidé par le feu, aux portes de son lycée. Sans aucun doute le recours à l’immolation est mimétique, hautement sacrificiel et politique. Cette inondation par le feu doit être comprise dans sa dimension spectaculaire comme une large et manifeste demande qui en ne s’adressant à personne en particulier oblige l’anonyme de la rue devenir quelqu’un : celui qui voit, ressent et par identification, sidération ne peut rester insensible, indifférent. Aux portes de la mort dans l’irrépressible solitude, il s’offre à la vindicte qui le poursuit et offre ce qu’il détient en héritage à celui qui passe. Lire la suite