Le 5 mars 2013.
De la psycho-criminologie, une clinique criminologique
Pr L-M Villerbu, Pr émérite, Psychologie-Psycho-Criminologie… et criminologue sdf et sans papier ?
1- De la CRIMINOLOGIE A LA PSYCHO-CRIMINOLOGIE
1-1 Classiquement la CRIMINOLOGIE est l’étude du phénomène criminel i et se décline en analyse des modes de répressions, de ses politiques ( les politiques criminelles), des diagnostics de terrains concernant à la fois auteurs et victimes et les agents chargés de l’exécution des mesures (les formations et les évaluations tant judiciaires- les sciences criminelles- que proposant des analyses du psychisme, des régulations sociales- les analyses psycho-psychiatrique et sociales) et , des traitements et ce qui y affère tant pour les auteurs, les victimes et les agents (suivi, accompagnements, probation, insertion, et réintégration). Chaque registre d’interpellation du phénomène criminel a donné naissance à des corps de spécialistes identifiés, des territoires disciplinaires, des outils et méthodologies de prévention et de postvention. Il est donc difficile de s’intéresser au phénomène sans avoir dans un même temps pu poser les bases sur lesquelles les évaluations, nécessairement multidimensionnelles, (effectivité et efficacité, critèrisations, etc.) vont se faire et comment, pour qui et pour quoi.
1-2 Comme tout phénomène qui se construit comme discipline, la criminologie est aussi politique mais ne peut se réduire à une criminologie d’état, sauf à se mettre hors champs disciplinaire et à réduire ses visées scientifiques à une doctrine d’état au lieu de se mettre aux services de ses utopies participatives. Remarquons au passage combien est difficile la situation de centres de recherches qui seraient affiliés à un quelconque ministère de référence qui lui donnerait les œuvres à réaliser et notamment quand un centre penserait tenir de sa seule autorité le droit de procéder à des analyses « libres ». Mais remarquons aussi au passage que dans la mesure où toute recherche est conventionnée comment cet assujettissement prédétermine implicitement les acteurs qui seront choisis (élus et exclus) pour telle ou telle recherche ou formation.
1-3 Pas plus que la personne ne peut se réduire à un acte infractionnel ou non, seul ou en série, l’acte infractionnel ne peut réduire la personne à une appartenance, à une typologie des comportements infractionnels dont elle peut être en capacité, par excès ou par défaut. C’est dans la registre pluriel de ses dimensions anthropologiques, somatiques et psychologiques, sociologiques et neuro biologiques de production et d’expressions de régulations infinies que l’on peut alors par hypothèse rechercher ce qui conduit de manière non aléatoire et suivant des opportunités qui demeureront toujours à spécifier, pour quoi et comment une conduite criminelle a fait l’objet d’une option, allons plus loin d’un pari , avec ou sans calcul ! C’est la là la fonction heuristique des théories criminologiques et il appartient à l’épistémologie d’en mettre en contraste les axes d’interprétation.
1-4 Comme le phénomène est un fait de cité la question de la citoyenneté dans sa dimension anthropologique et politique agglomère la quasi totalité des disciplines susceptibles d’en rendre compte, d’en porter et analyser les utopies(les sciences politiques) d’en dresser des cartes ou des atlas ( la démographie pénale et les observations sur la délinquances), de témoigner des moments historiques traversés (l’histoire) , des principes philosophiques et éthiques qui tendaient à donner une définition de l’homme, du vivant, de l’existence, de la légitimité, etc. La criminologie ne peut à cet effet que se dresser en criminopole.
2- Comment dans ce contexte définir plus particulièrement la PSYCHO- CRIMINOLOGIE ?
Le terme est emprunté à Ferenczi, auteur sans doute le plus proche et plus clairvoyant dans le champ analytique d’une co-conceptualisation de certains acquis freudiens.
2-1 Pour en traduire l’usage que j’en fais et la référence qu’elle constitue, je dirai que c’est la mise en présence de personnes en détention, au cours des années 1980, suite à toute une série d’analyses menée dans le milieu psychiatrique et institutionnel ( les enfermements), qui m’a incité à reprendre ces analyses dans un autre milieu toujours fermé, la prison, ses acteurs et ses agents et détenus dans leur fonctions et leur quotidien, dans les contraintes à visée sécuritaires, de protections à l’interne ( dans le contexte d’une division on ne peut plus nette des populations) et de protection contre l’extérieur ( l’intrusion de tout ce qui serait transgressifs et interdit). Et au-delà à organiser des travaux de recherches sur les « présences professionnelles » des différents acteurs du monde judiciaire.
2-2 Au centre de cet essai de définir une nouvelle voie aux sciences humaines cliniques en tenant compte de la spécificité d’une population, des dispositifs et des errements d’une psychologie/psychanalyse/psychiatrie en usage se qualifiant de criminologique ou de criminelle, qui faisaient se succéder leurs contenus sans la moindre intérêt à circonscrire les problématiques en œuvre ; soit que ce soit au titre d’une personnalité criminelle ou délinquante, ou au titre d’un appareil inconscient et de son formulisme, « le confinement dans une scolastique impressionnante ».
C’était l’homme concret1 dans les bricolages qu’il s’inventait qui m’interrogeait. Celui qui s’est heurté à des formes multiples d’empêchements et dont les productions n’étaient jamais, que ce que l’on nomme soit les troubles de la personnalité2, les troubles du comportement, soit les inventaires comportementaux identifiables dans un traité du droit pénal dont les articles évoluent au fur et à mesure des pressions sociologiques ou technologiques, des économies pénales et des changements de normes ou de valeurs. C’est l’homme en situation s’engendrant des effets de son histoire qui faisait l’objet de l‘intérêt.
Enfermement qui renvoie aux deux faces par lesquelles on peut en saisir toute les significations : enfermement dans des frontières construites par les hommes pour les hommes en rupture de normes et de valeurs, et enfermement dans des options qui se sont constituées, par réaction en chaine et en boucle) dans des bricolages censés transformer une réalité sensible et douloureuse en une autre plus acceptable, tolérable, autre dans tous les cas, par calcul, désespoir, surmontement et dépassement de soi constitué en illusion.
Ajoutons encore que le passage d’une réalité sociale( les institutions psychiatriques) à une autre réalité sociale( les institutions pénitentiaires, que cela concerne les adultes, les adolescents-mineurs-de-justice, ou les enfants dans leurs divers placements) m’avait contraint à un constat : l’absence de différence de « soins » entre les milieux Psychiatriques et les milieux de Carcéralité, l’absence de renouvellement des outillages méthodologiques ( en termes de traitements, de diagnostics, alors même qu’il était déjà admis que dans les trois quarts des cas la sémiologie psychiatrique n’en avait rien à dire et notamment sur le plan d’une éventuelle dangerosité, une mise en danger de soi et d’autrui) qui n’étaient pas sans renvoyer à ce que j’ avais entendu lors des unités crées pour les patients alcooliques psychiatrisés dans les années 1960 : il n’y a pas de différence entre un homme qui boit et celui qui ne boit sauf que ce dernier boit… et quand il ne boit pas c‘est le meilleur des hommes ». C’est ce retour du même indifférent aux populations et à leurs modes de traitement social ou psy. qui m’a amené à considérer qu’il y avait une tache de différenciation à entreprendre.
2-3 La criminologie et tout particulièrement la psycho-criminologie (avec le tiret que l’oralité néglige) est l’étude systémique des pratiques infractionnelles et des vulnérabilités engendrées (le stress post traumatique), révélées (par le rappel de situations antérieures jamais évoquées ou mises au travail), émergentes (par les inquiétudes suscitées (dont on ne sait quels destins elles vont avoir que la situation soit subie ou qu’elle soit agie : l’auto toxicité d’une agression agie).
pour un acteur qu’un énoncé juridique pénal définit dans un temps donné comme criminel ou délinquant ou victime de telles commissions,
pour les intervenants multiples, et tous les niveaux de recherches et d’instruction, d’intervention(les services de l’administration pénitentiaire, sanitaires et sociales) tant sur les plans diagnostic (l’exercice de la loi, l’exercice psy. et éducatif et social) d’orientation (qui renvoie à la juste peine au sens donné par Beccaria) que de traitement (par la mise à disposition de l’ensemble des ressources et compétences médicales, thérapeutiques, éducatives et judiciaire)et de prévention ( quelle soit primaire ou de postvention).
pour une conception théorique qui met fondamentalement en perspective les deux axes de la criminologie contemporaine: l’agressologie et la victimologie3.
Que des savoirs pluridisciplinaires y soient convoqués, cela va de soi : le criminel comme construction juridico-sociale, se tenant dans ce complexe articulé, non réductible aux constructions des sciences criminelles ou du droit pénal ou aux réductions sociologiques.
2-4 Qu’entendons-nous par étude systémique ? Trois points :
cette proposition retrouve ce que la clinique psychologique définissait comme son objet référentiel heuristique propre : la référence à un sujet-en-situation (un projet/une personne, dont la notion référentielle de personnalité est une gélification instrumentale et instrumentable, par oblitération des conflits mis en scène et mise en drame.)
et encore au-delà, ce qui spécifie l’objet propre d’une clinique criminologique, son énoncé psycho-criminologique, le fait de considérer comme essentiel « l’agir en situation d’infraction », où se cherche et s’évanouit toute instance critique (qu’elle soit morale, éthique, ontologique ou déontologique), toute problématique conflictuelle inter et intra subjectiveii.La psychologie réaliste avait fondé la personnalité vue par le travers du comportement en négligeant ce en quoi celui-ci est essentiellement en situation ; l’invention de la personnalité psychologique puis plus tard criminelle, etc. a contribué à doté celles–ci d’une entité dévastatrice au lieu de n’y voir que la construction d’un drame dont le récit « significatif » offrait une compréhension partielle et partiale de la dramatisation d’une mise en scène. Plus encore et par la suite en dotant le récit de signification alors qu’il n’est qu’un autre contexte
En mettant en scène et de manière prioritaire la question critique du lien social et du vivre-ensemble, l’énoncé psycho-criminologique est d’abord confronté à la question de la responsabilité dans ses trois dimensions : judiciaire, psychologique et morale et se donne dans le même temps les possibilités de différencier celle-ci de la culpabilité, qu’elle soit juridique (l’intentionnalité) ou psychologique (ce qui se rapporte à la transgression et à ses avatars).
2-5 Posant l’agir en situation infractionnelle comme dimension essentielle d’un énoncé psycho-criminologique, (tant du coté de la personne agissant que de celle qui subit), l’analyse psycho-crimologique se donne la possibilité de différencier dans tout agir les dimensions internes de rupture ou de cyclicité qu’il implique donnant lieu à une compréhension différenciée.
sujet-agir-situation infractionnelle concevable dans une analyse bioscopique sérielle ( toutes choses se tiennent de leurs mises en contraste avec ce qui peut être rendu présent dans des récits pluriels sur soi), polymorphe (toute position incidentielle a son symétrique dans un autre registre d’existence donnant à apercevoir des parcours et des trajets) et séquentielle (en émergeant d’une impasse, l’agir en situation infractionnelle dit l’insistance d’une position intolérable et son essai de surmontement).
L’analyse sérielle, que ce soit dans l’espace de l’agressologie ou de la victimologie, instruit les dynamiques continuité versus discontinuité (similarité et analogie) ; l’analyse sérielle criminelle se pose en contrastes avec ce qui s’est joué ou se joue, en analogie ou équivalent dans des espaces non criminels ; l’analyse sérielle polymorphe vient insister sur la double série d’équivalences d’une logique intra délinquantielle ( le choix d’une option criminelle au lieu d’une autre) et extra délinquantielle (l’appel ou l’apostrophe faits à un tiers indépendant de l’espace judiciaire ), des transpositions/substitutions et fixations sur et par, un des éléments donateurs de la scène victimale (soi, l’autre, la réalité du fait, l’énoncé judiciaire).
2-6 En substituant au phénomène criminel la référence aux pratiques infractionnellesiii, c’est l’homme concret qui est donné en perspective sous l’angle d’un pour-autrui qui ne va pas de soi. La transposition simple au titre par exemple d’une « clinique pure » de l’analyse psychodiagnostique propre aux enjeux psychiatriques (psychopathologiques) néglige ce qui fait lien social (réciprocité et mutualité, dons et dettes, etc.) que des psychanalystes comme Frankle ont particulièrement éprouvé lors de leurs épreuves d’enfermement sous un régime de terreurs. On peut le formuler ainsi : « si tu ne comptes plus pour toi au point de souhaiter disparaitre, sais-tu que quelqu’un compte sur toi pour tenir à lui même et aux autres ? »… comme l’on pourrait en trouver des traces dans l’Ethique de Spinoza, la Dialectique de Hegel ou… l’Utilitarisme de Bentham.
En insistant sur les pratiques infractionnelles, en symétrie l’insistance se fait sur les pratiques d’un soi victimé et en possibilité de sur victimisation, avec ses éventuelles conséquences dans les espaces infractionnels, de santé, d’errance sociale, de systématisation d’échecs, etc.
2-7 L’analyse sérielle criminelle polymorphe et séquentielle est à voir dans une triple dimension : de diagnostic, d’orientation et de traitement. L’analyse psycho-criminologique revendique de ne pas se confondre avec l’omni présence des idéologies thérapeutiques et en concevant ses dimensions dans quatre cliniques suppose que la question de l’évaluation ne soit jamais mise en retrait ou considérée comme la marque d’une absence d’éthique ou d’une imposture. Il y a par contre imposture à ne pas évaluer et à donner à penser que toute évaluation ne sert que de prétextes à des approches sécuritaires.
1 Politzer G.(1928) Critique des fondements de la psychologie. PUF. Paris. 4e édition 1974.
2 Villerbu L-M (2013) Les troubles de la personnalité dans l’actualité judiciaire, thérapeutique et éducative : régression théorique ou heuristique méthodologique ? in Coutanceau R.(2013) à paraitre, Troubles de la personnalité, Evaluation et prise en charge. Dunod.
3 Villerbu L-M, 2012 Les expertises psychologiques et psychiatrique au pied du mur, quand criminologie et victimologie s’en mêlent. Alger. 3e congrès international des neuro sciences. à paraitre. Voir également Institut de Victimologie.
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On sait les obstacles idéologiques et les pressions corporatistes qui se sont élevés contre l’invention d’une section autonome « 75 » alors même que les sections liées aux religions comme le protestantisme ne posaient problème à personne, ne faisant aucunement enjeu ! On sait la mise en œuvre des rabaissements systématiques de ceux qui ont œuvré à cette tache au point qu’il a été possible de les identifier sous un vocable qui n’était pas sans rappeler le Syndrome d’Aliénation Parentale et que nous avons identifié comme le Syndrôme d’Aliénation Disciplinaire, nous référent aux travaux sur la complexité de E. Morin.
On sait l’absence de visée positive et réformatrice de ceux qui en vinrent à tirer profit de cette résistance, au moins de chercher à l’enterrer définitivement ou tenter d’en faire une donnée nouvelle en recouvrant d’habits neufs les impasses dans lesquelles ils pouvaient se trouver… et cela dès l’annonce de la mort de la section qu’ils avaient programmée. On sait moins combien certains des adversaires acharnés de la section en vinrent à s’auto définir criminologue, chercheur (e) en criminologie une fois le danger passé de ne plus se voir exister dans leurs domaines respectifs. Certes, il est vrai que certaines réticences sans aucune raison de bon sens n’étaient que des querelles de personnes et des produits d’enjeux antérieurs (dont les traces historiques sont aisément identifiables, faisant parti maintenant de notre histoire collective), et qu’ainsi se réalisaient sur le dos d’une criminologie officielle le sort de ceux-ci. Transformée en accessoires on sait la criminologie omni présente dans certaines officines privées, ou dans des diplômes sans attestation nationale comme on sait l’appel à des criminologues étrangers ( ou à des criminologues ad hoc !) pour dire ce que serait l’apport de la criminologie (dans la prévention de la récidive !), on sait l’appel à des corps constitués en dehors de la criminologie pour donner leur avis sur les questions de récidive (dangerosité, risques, par exemple) alors même que ces corps estiment que leur objet propre et leur service social ne les y prédisposent pas vraiment sinon pas du tout. Sans doute faudra-t-il encore attendre un plus grand état d’anarchie et de pressions estudiantines et professionnelles pour que la Cité Universitaire condescende à analyser des terrains d’exercices de formations et de recherches plus qu’elle ne s’égare dans des réformes dont l’idéalité ne fait que créer plus de distance, au titre d’un optimalisation auto satisfaisante.
Une paix sociale s’obtient dans le milieu universitaire à mettre au placard ce qui aurait été une des avancées les plus significatives d’une volonté politique de sortir d’un cloisonnement disciplinaire, de la fragmentation des pouvoirs disciplinaires et bien au-delà de la reconsidération des politiques depuis bien longtemps mises en œuvre à coups de convention, de regroupement de pôles, de constructions de sites d’excellence. Certes on a pu avancer encore qu’une section de plus c’était encore une de trop dans un panel déjà bien rempli de disciplines. Mais ce que l’on ne dit pas c’est qu’une discipline est d’abord la volonté politique de promouvoir une certain visée des recherches et formations eu égard à ce qui du terrain fait problème, nonobstant l’ancienne demeure insatisfaisante de celles-ci, avec un objectif : aller plus loin et autrement, avec d’autres outils que ceux qui ont contribué à fonder et figer un état disciplinaire, sans aucunement tenir compte des modifications structurelles contemporaines des besoins d’apprendre et des quêtes de savoir des populations différenciées d’enfant, d’adolescents et de jeunes adultes qui arrivent sur les marchés de la formation.
Sans doute aussi remarquera-t-on la confusion permanente des détracteurs de la criminologie, les criminocidaires, qui jouissent de la confusion habilement entretenue de la discipline et de la visée scientifique qu’elle porte, du jeu subtil d’une rhétorique formelle autorisant à passer des sciences criminelles à la criminologie, en équivalence et dans le plus grand des malentendus. Alors, au nom de son a-scientificité, éclatée en de multiples disciplines, (la fameuse chimère !) on a mis en avant sa complexité pour lui refuser le droit de constituer un objet propre, un avoir, donc de l’être ! Pour n’être qu’un appendice des deux disciplines sans doute les plus positives (au sens plus classique du terme) : le droit (pénal) et la sociologie (des pouvoirs). L’histoire de France de ses disciplines est pleine de ces aléas. Il n’y a pas de refondation possible de l’intérieur.
ii Le réalisme psychologique avait fondé « de » la personnalité vue par le travers du comportement en négligeant ce en quoi celui-ci est essentiellement en situation ; l’invention de la personnalité psychologique puis plus tard criminelle, etc. a contribué à doter celles –ci d’une entité dévastatrice au lieu de n’y voir que la construction d’un drame dont le récit « significatif » offrait une compréhension partielle et partiale de la dramatisation d’une mise en scène. Plus encore et par la suite, en dotant le récit de significations alors qu’il n’est qu’un autre contexte, les réalismes psychologique ou psychanalytique n’ont fait que contribuer à donner vie et consistance à une supposée vie intérieure ou à des mythologiques dynamiques ( les complexes par exemple) au lieu de n’y entendre qu’un effet de proximité( cela me touche ou non) et la possibilité de faire sens ( et non de le dire).
iii Très clairement la référence à Bourdieu est ici une présence critique. Bourdieu P. (1972) Esquisse d’une théorie de la pratique. Droz. Genève-Paris.