Pontivy, 7-9 avril 2016
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Diagnostic positif/ diagnostic différentiel : pour une lecture plurielle et raisonnée des positions victimales.
Si l’on entend par positions victimales tout état psychologique prenant son développement d’une discontinuité existentielle suffisamment problématique pour que reviennent, en cycles ou de manière permanente, des moments incapables de s’intégrer dans une histoire personnelle… alors leur analyse doit tenir compte d’une liste de sites à interroger pour tenter d’en faire une histoire, i-e du récit, dans une réinvention institutionnelle, d’ un soi mis hors de soi et perdu à tout jamais.
Ces sites sont à considérer comme les cadres et les lieux d’une intervention diagnostique à la condition d’admettre qu’une telle intervention tient sa complexité du destin des récits, de leurs destinataires, de leur usage : systématisation d’un point de vue parmi d’autres, en fonction d’un diagnostic positif/différentiel, médical/médico-légal, ou psycho-criminologique/victimologique, d’un point de vue judiciaire, d’un point de vue d’orientation ou de traitement.
Tout ceci conduit à réinterroger/réinventer à chaque fois, quatre dimensions existentielles propres à ce trajet dont on a identifié et nommé les extrêmes du point de vue d’une théorisation du changement personnel : résilience et désistance. Soit :
- ce qui se rapporte aux troubles du lien social, dans les effets de la « maltraitance », d’une part
- aux structures de régulation des « pouvoirs et des compétences », dans un collectif d’autre part
- comme à ce qui s’engage du rapport à l’autre dans « les climats et ambiances » engendrées et donnant lieu à des troubles de l’avoisinage
- en tenant compte au-delà des effets de structures ou d’organisation psycho-pathologiques « des croyances ou systèmes de représentation de chacun », le concernant et concernant les autres, organisant du monde propre, une mythologie.
22 mars 2016
Objectif : travailler sur les conditions de possibilité de changement quand le symptôme envahissant est ne plus pouvoir ne plus vouloir comme avant. Là où s’effectue le passage du je vous écoute et je vous entends.
Positions victimales : positions subjectives ordonnées sur les fondements des inter jeux des organisations institutionnelles. Ces positons traitent du sentiment de soi, ie du rapport moi-autre-monde.
Distinguer et discriminer : structural, structurel, circonstanciel.
La circonstance. Fait particulier qui accompagne un évènement, occasion, alliance de circonstance,condition, contexte, épisode, aventure, incident, péripétie, événement, hasard, imprévu, aléa, fatalité, destinée, coïncidence, occasion, accident, loterie, occurrence, conjoncture, moment, cause, motif, raison, situation, état. probabilité, cas, données, tenants, éventualité, modalité, à-propos, contingence, opportunité.
STRUCTURAL
Structural on ne cherche pas à savoir au-delà du fonctionnement structurel on va chercher ce qui fait effet.
STRUCTUREL
Qui est un fait de structure, impliqué par un fait de structure dan ses manifestations évènementielles. par exemple un risque structurel ; L’analyse structurelle (…) des coutumes, des institutions, des conduites, permettrait de découvrir certaines analogies entre des manifestations de la vie en société en apparence très éloignées les unes des autres, mais ces structures sociales ne sont que « l’objectivation » de structures mentales (Traité sociol., 1967, p. 76).ortolangue.
Le structurel est lié aux conditions de manifestations, aux conditions circonstancielles de production. Le circonstanciel est alors en capacité de mettre à mal le structural.
On parle ainsi d’ajustement structurel ; le chômage est structurel, le risque aussi.
Dans la démarche de changement : Structurel, amélioration d’un état sans changer l’état structural ; un ajustement structurel comment faire autrement avec les moyens à dispositions.
Ce qu’il est possible de bouger et comment le faire, soir une fois pour toute la méthode associative, soit sur une levée propre, la guidance projective, soit sur considération pédagogique, thérapie cognitives.
Un problème structurel et non un problème conjoncturel, circonstanciel.
Circonstances faits particuliers accompagnant un évènement (circonstance favorables, agravantes,etc.)
Structural. Manière dont les parties d’un tout sont arrangées entre elles : La structure d’une plante. La structure d’un discours. Organisation des parties d’un système, qui lui donne sa cohérence et en est la caractéristique permanente : Structure d’une entreprise.
Anthropologie. Organisation d’un groupe, d’une société, supposant une hiérarchisation des pouvoirs et une répartition des tâches. Modèle abstrait élaboré à partir de la réalité empirique de la société, d’un groupe social, qui n’existe que dans les relations unissant les divers éléments composant cette société, ce groupe. (Cette conception est celle de Lévi-Strauss et du courant dit « structuraliste ».)
Psychologie .Structure de la personnalité, ensemble des éléments métapsychologiques profonds et fondamentaux de la personnalité fixés en un assemblage stable et définitif et qui constitue la base constante sur laquelle repose le fonctionnement mental d’un sujet.
Linguistique Manière dont les unités linguistiques s’agencent entre elles en un système ordonné de règles qui décrivent à la fois les unités et les relations qu’elles entretiennent entre elles.
Barthes Tout, dans un récit, est-il fonctionnel? Tout, jusqu’au plus petit détail, a-t-il un sens? Le récit peut-il être intégralement découpé en unités fonctionnelles? On le verra à l’instant, il y a sans doute plusieurs types de fonctions, car il y a plusieurs types de corrélations. Il n’en reste pas moins qu’un récit n’est jamais fait que de fonctions : tout, à des degrés divers, y signifie. Ceci n’est pas une question d’art (de la part du narrateur), c’est une question de structure : dans l’ordre du discours, ce qui est noté est, par définition, notable : quand bien même un détail paraîtrait irréductiblement insignifiant, rebelle à toute fonction, il n’en aurait pas moins pour finir le sens même de l’absurde ou de l’inutile : tout a un sens ou rien n’en a. On pourrait dire d’une autre manière que l’art ne connaît pas le bruit (au sens informationnel du mot) x : c’est un système pur, il n’y a pas, il n’y a jamais d’unité perdue 2, si long, si lâche, si ténu que soit le fil qui la relie à l’un des niveaux de l’histoire 3.
Une formule inaugurale : quand un avant/après viennent organiser le quotidien et qu’un maintenant ouvert à l’inconnu, se cherche vainement. Une répétition dont l’intensité et les formes ne supportent plus aucun écart, ou déviance.
Il y a un avant structural celui de la théorie analytique (ou autre) la description d’un appareil psychique et ses impasses sur intervention d’un moment émotionnel désorganisateur. Auquel titre, tout après reconstitue des avant. L’histoire comme capacité à mettre du sens n’engendre plus que du déjà connu dont le meilleur est perdu. Monde de valeurs et d’émotions désarrimées, en perte de normes. Ce qui est antiticipable n’est plus que retour au même pire. Et toute maintenant est la répétition.
Le travail thérapeutique a un objectif : qu’un autre évènement se rappelle et en rappelle toujours un autre, c’est le travail d’une histoire en impasse don est cherché l’impasse première venant point d’ un tiers mais d’un fonctionnement psychique issu d’un tiers ;
Le travail d’histoire, la narrativité c’est un travail qui se fait tout seul dès lors qu’il y a altérité ; et n’est amendable que par l’entrée dans une histoire faire avec et pour un autre.
Ici l’avant est structurel : c’est une rupture de continuité entrainant des modifications de l’espace-temps. Dire qu’avant d’en rappeler éventuellement un autre et un autre originel sinon fondamental, cette mise en histoire sur le mode de l’insuffisance ou de l’impuissance, du reproche ou de la honte…est rivée sur un descriptif faisa nt le point sur le rapt, le vol, accompagne d’effroi, de mort imminente/éminente ?, sidération, disparition
c’est la réification dans une bulle de ce qui était possible de faire penser, etc…
le travail thérapeutique, par sa narrativité constitutive,) dans ce cas), et parce qu’un monde s’est défait, va viser moins à le reconstituer ( échapper au retour du même et à l’illusion de l’avant) qu’à lui permettre de trouer/retrouver des étayages en termes d’alliances, de contrat, de communauté par les institutions que les portent et ses représentants.. (Ou se retrouve les conditions de travail d’une justice restaurative.)
En travaillant par le lien social travailler sur les compositions normatives de celui ci.
En travaillant sur les normes je cherche à montrer que le travail de réorganisation est un travail de sortie par un investissement autre, le monde peut être recomposé sans pouvoir devenir le meilleur de mondes.
Cette sortie est aussi un sentiment de justice retrouvé, ai delà d’un simple vécu de dommage et de sa persistance.
Si chacun est fait de la construction du lien social dans l’environnement politique anthropologique qui est le sien, c’est en retrouvant ces normes que
Admettre que chacun est de l’ »étayage normatif qui la construit, du destin des objets techniques Simondon
Travailler sur les conditions se serait travailler sur des étages incorporés devenu défaillant dans le stress traumatique.
Désistance et résilience /Agressologie victimologie: deux bouts d’une d’un passage. Pour dire commet l’onn’y tombe pas et comment l’on s’y relève. Métaphore de la chute ?dans les deux cas le même programme : chacun est ce qui tient de l’autre par l’autre et ‘est ce travail qui est à retrouver.