FORMATION EN ANALYSE AXIOMATIQUE

(Formation interne Adhérents)

Niveau 2 , Formation à l’Analyse Axiomatique, Diagnostic et Prescription (AADP)

Formation

  • Diagnostic
  • Prescription
  • Evaluation

Méthodologie Formation

  • 6 séances x 6 heures.
  • Mémoire situations suivies.
  • Etudes de situations en cours. Ecriture et partage selon un protocole précis, (PAPD) Procédure Analyse Prescriptive Différée.
  • Accompagnement d’un tiers en formation 1.
  • Obligatoire : être en situation d’accompagnement ou d’expertises.
  • Délivrance par la SBPCPV d’un certificat de formation.
  • Public
  • Psychologues
  • Educateurs, travailleurs sociaux
  • CPIP
  • Surveillants Pénitentiaires
  • Experts

Coût

Demandes institutionnelles/groupes ( à voir)

Rappel des travaux de niveau 1 :

Les hypothèses du travail axiomatique

  1. L’analyse axiomatique prend appui sur les parcours, projets et trajets qui se sont organisés à partir d’une décision prenant acte d’une rupture, contrainte, de continuité existentielle. C’est ce moment qui est nommé axiome, ce qui s’est imposé et a été transformé en un mode, une option s’imposant avec la force d’une évidence: une unité signifiante trouvée/inventée. Ce qui a fait décision existentielle est un moment de rupture, contraint, propre à chacun et inhérent aux changements liés aux développements et à la construction de soi ou aux avatars d’existence. C’est à se raconter, de façon non aléatoire que l’axiome s’expérimente et dévoile ses déterminations, au travers des vicissitudes organisées par une pratique de lui-même. Ce que l’on va appeler, pratiques de soi, des autres et du monde, en récits. C’est là que prend sens l’analyse sérielle.
  2. Cette analyse suppose une théorie sur l’axiome et son fonctionnement : une topique dynamique et économique. Topique, une schématisation dynamique entre ce que craint l’axiome et ce qu’il peut chercher pour se développer ; dynamique à expérimenter dans un rapport permanent, économique, tantôt nommé moi/autrui, tantôt moi-même/environnement. Economie entre ce qui est recherché (le profit maintenant la capacité axiomatique à pourvoir toujours plus) et ce qui est craint (le coût, le manque qui vient rendre manifeste l’écart douloureux, avec ce qui est recherché), entre des facteurs protecteurs appartenant au milieu et confortant et des facteurs aversifs de ce même milieu, là où se trouve le péril.
  3. L’écriture de l’axiomatique en ses différents pôles a un objectif : identifier les marges par lesquelles de possibles remaniements expérientiels peuvent avoir lieu et se prescrire.

Dans ce cadre, la recherche axiomatique dans l’évaluation et l’accompagnement (pénal et …ailleurs), se donne comme souci de donner à voir et à saisir, donner à prendre, la dynamique de sortie d’une de toute situation-impasse (situation infractionnelle d’aménagement délinquant ou criminel, toute situation psychopathologique repérable), d’une position axiomatique ayant cherché une issue à une impasse antérieure.

L’analyse axiomatique construit ses prescriptions sur les quatre fondements analytiques de l’axialité psycho-criminologique (agressologie-victimologie) : Axe 1- Intelligence criminelle, (imputation), Axe 2- Analyse patho-biographique, axiomatique et psychopathologie, (mise en acte infractionnelle/déviant), Axe 3– Probation et rétribution, (dette et altérité), Axe 4– Instauratif et subversion (radicalité et empathie).

Chacun de ces axes élabore des espaces d’analyse non aléatoires centrées sur les rapports ontiques/déontologiques, Ethique/moraux, permettant d’envisager les effets des référents responsabilité et culpabilité, tant du point de vue juridique que psychologique.

Projet défini le 19-01-2020 . L-M Villerbu/SBPCPV